Le scan 3D par drone

La modélisation par drone utilise des scanners 3D dits Lidar et la technique de la photogrammétrie. Cette dernière repose sur le principe de la vision humaine. Son fonctionnement est simple, même si dans les faits, elle demande une grosse puissance de calcul.

Si l’on arrive à avoir une vision en trois dimensions, c’est grâce à l’interprétation par le cerveau des images qui lui sont envoyées par nos deux yeux.

En superposant et en comparant les deux images renvoyées en permanence, le cerveau arrive à en déduire le relief et les distances pour nous en restituer une seule image en trois dimensions.

La photogrammétrie fonctionne sur le même principe. Le drone, équipé d’une caméra haute définition, va réaliser une multitude de clichés d’un bâtiment, d’une infrastructure ou d’un environnement sous tous les angles.

Un logiciel traite ensuite ces images en les comparant et en les assemblant pour, au final, en restituer une réplique en trois dimensions.

Le scanner 3D dit Lidar est un scanner qui utilise l’impulsion laser. Celui-ci balaye la surface à scanner et, par le calcul du temps mis par le laser pour revenir après avoir touché la surface à modéliser, arrive à mesurer la distance exacte qui le sépare du point sur lequel le laser a réfléchi.

Le scanner enregistre ainsi des centaines de milliers de points afin de pouvoir restituer une image 3D de la zone scannée avec une extrême précision. En effet, cette précision est de l’ordre d’une picoseconde, soit 10⁻¹² seconde.

 

Les applications de la photogrammétrie et du scanner 3D par drone

Avec la photogrammétrie ou l’emploi de scanner 3D par drone, de multiples applications sont possibles.

Parmi les plus courantes figurent :

  • La cartographie. Grâce aux drones qui peuvent survoler tous types de zones tout en enregistrant des données avec une très grande précision et aux algorithmes qui vont pouvoir interpréter une très grande quantité de données, il est possible de réaliser des cartographies d’une fidélité incomparable avec l’existant.
  • La volumétrie et le calcul de quantités pour l’exploitation minière par exemple.
  • L’ingénierie et le BTP pour des relevés topographiques ou la modélisation de bâtiments ou structures.
  • L’archéologie pour l’enregistrement de la modélisation 3D de zones de fouilles et le suivi du chantier.
  • L’acquisition de données géographiques géoréférencées.
  • La surveillance des réseaux électriques pour la détection de problèmes tels que la pousse de la végétation à proximité des lignes ou encore un fléchissement excessif des lignes.
  • etc.

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